Quand je dis, à voix haute et du fond de la gorge,
La liste des
Seigneurs qui conquirent le val
De
Mexico, suivant le
Marquis sans rival,
J'entends dans l'air sonore un bruit d'acier qu'on forge.
Les cinq
Alvarado, de
Pierre jusqu'à
Jorge,
Velazquez,
Avila,
Montejo,
Sandoval,
Olid,
Ordaz... chacun avec son bon cheval
Nourri de mais d'or au lieu d'épeautre ou d'orge.
Et parmi ces beaux noms plus vibrants que l'airain,
Il en est un qui tient tout un alexandrin,
Si grand qu'il peut sembler trop lourd pour un seul
[homme.
Celui qui le porta, simple caballero,
M'apparaît tel qu'un
Cid géant, car il se nomme
Alonso
Hernandez de
Puertocarrero.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012