Poèmes

Sonnet Xxxv

par Jean de la Ceppède

L'Oyseau dont l'Arabie a fait si grande feste,
Est de ce grand
Héros le symbole asseuré.
Le
Phénix est tout seul : le
Christ est figuré
Seul libre entre les morts par son
Royal
Prophète.

Le
Phénix courageux se porte à sa défaite
Sur son bois parfumé : l'Amour démesuré
Fait que
Christ a la mort sur ce bois enduré,
Qui parfume le
Ciel d'une odeur tres-parfaicte.

De sa moùelle après le
Phénix rénaissant
Enlevé tout son bois, et l'emporte puissant
Sur un
Autel voisin des arènes brûlées.

Par sa divinité le
Christ resuscitant,

Sur l'azuré lambris des voûtes estoillées
Eslevera son bois de rayons éclatant.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top