Le beau
Printemps n'a point tant de fueillages verds
L'hyver tant de glaçons, l'Esté tant de javelles,
Que durant ceste nuict le
Roy de l'univers
Souffre d'indignitez, et de peines nouvelles.
Constant observateur de ses loix éternelles,
Il patit sans jamais rabrouer ces pervers.
Tandis les sons secrets des trompes paterneles (Non encore entendus) sont ores découvers.
Il rend ores certains les célestes augures :
Il remplit le crayon des célestes figures :
Et pourtant ces affronts ne le ravallent pas.
Sa grandeur n'est pas moins brillante en ces ténèbres,
Que lors, qu'après l'horreur de ses larmes funèbres,
Puissant il r'appella son ami du trépas.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012