Vous estes tres-parfaict, ô grand nombre ternaire,
Composé vous avez vostre commencement,
Le mitan, et la fin : vous estes ordinaire,
A faire de ce tout le vray dénombrement.
Mais le
Christ vous relevé ores plus hautement,
Puis qu'il se sert de vous.
Il voulut débonnaire,
De mesme s'en servir en l'acte liminaire,
De son tragique effort mystérieusement.
Or ce troisième jour est la première trace
De ce troisième temps qu'on appelle de grâce :
Apres les deux qu'on dict devant, et soubs la loy.
Il donne encor entrée en l'Estat de la
Gloire,
Apres l'ombreux estât du propiciatoire,
Des figures, des meurs, et celuy de la foy.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012