Poèmes

Sonnet Lvii

par Marc de Papillon de Lasphrise

Cousinons la cousine, elle est cointe et jolie,

Elle aime à cousiner, et ne refuse rien

Au cousin cousinant, qui la cousine bien ;

Car il a bouche à
Cour, et la chambre garnie.
En si beau cousinage un cousin ne s'ennuyé,

Ce n'est que sucre et miel, ce n'est qu'humble entretien

Il ne manque d'attraicts, de faveurs, de moyen,
Tant qu'il peut cousiner sa cousine, s'amie.

Cousinons donc cousins un chacun à son tour,
Cousinant à rengette on cousine en
Amour,
Que chaque cousineux en cousinant s'assemble,

Mais non, nobles cousins, fuyons ce cœur paillard,
Laissons le cousiner au cousin grand pendard :
Car au cheval
Sejan la cousine ressemble.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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