Poèmes

Sonnet Liii

par Marc de Papillon de Lasphrise

Jamais ne me verray-je après tant de regrets
Nager à mon plaisir dedans l'amoureuse

onde,
Pignotant, frisottant ta chevelure blonde,
Pressottant, suçottant ta bouchette d'œillets ;

Mignottant, langottant, amorcillant l'accès,
Mordillant ce teton (petite pomme ronde)
Baisottant ce bel œil (digne soleil du monde)
Follastrant dans ces draps délicatement nets ?

Ne sentiray-je point avec mille caresses

Le doux chatouillement des plus douces liesses ?
Ne seray-je, amoureux, mignonnement aimé,

Recevant le guerdon de mes loyaux services,
Remuant, estreignant, mignardant les délices,
Haletant d'aise, espris, vaincu, perdu, pasmé ?



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top