Je chante les beautez d'ineffable vertu
Pour adorer la dame honneur du
Gonophage *,
Qui comme
Calispue** au
Prin-temps de son âge,
Mesprise les abbois du dogue
Tri-testu.
Je veux, ne puis-je pas sans estre combatu
Par l'outrageux
Démon de ce grand héritage,
Chérir, aimer, servir cette tulpante image,
En dépit des coursiers du superbe abbatu ?
Le
Ciel au large sein,
Jupiter darde-foudre
Puisse rompre, briser, froisser mes os en poudre,
Si mon beau cœur vainqueur loge en quelque autre lieu,
J'ay dit, il se fera, compagnon d'Alithie***,
Nouveau
Lysipien**** au cristal d'Aegerie *****,
Je fay solidement la deité d'un
Dieu.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012