Poèmes

Relèves de Veilles

par Pierre Dhainaut

En permanence, espérais-tu, mais écrire

ou marcher sur des plages de sable,

tu as fini par les confondre, aucune empreinte

ne résiste au destin qui la ronge,

la disperse, la tempête est moins lourde,

et rien ne fixe une frontière

à l’estran comme à cette ligne.
Tu ne cesseras pas

de t'étourdir, d'être lucide : poursuivre à ce rythme,

entrer à son gré dans le passage inapaisable,

l'éphémère en s'y ressourçant

te ressource avec lui.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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