En permanence, espérais-tu, mais écrire
ou marcher sur des plages de sable,
tu as fini par les confondre, aucune empreinte
ne résiste au destin qui la ronge,
la disperse, la tempête est moins lourde,
et rien ne fixe une frontière
à l’estran comme à cette ligne.
Tu ne cesseras pas
de t'étourdir, d'être lucide : poursuivre à ce rythme,
entrer à son gré dans le passage inapaisable,
l'éphémère en s'y ressourçant
te ressource avec lui.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012