Tout ce temps que nous donnons au temps
sur le seuil dont les marches sont lisses,
n'exige aucune récompense, laisse apparaître
la neige, le pollen, les embruns, puis l'ombre,
cette ombre sourde, quand les années se comptent,
a besoin de tendresse : que tu la rendes, enfin,
légère au sol comme dans la poitrine,
entrer, sortir, que tu sois équitable,
quelle saison nous reniera ?
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012