Une jupe en maille
entre le ventre et le jour gris.
La
Tour
Eiffel crie d'électricité.
Sur le pont
Mirabeau, la femme caresse l'étoffe pensant aux minutes qui passent aux morts de l'année barrés au stylo-bille sur son agenda
son ventre là-dessous sent sa fragilité
des rideaux d'oiseaux
vont et viennent en biais dans le ciel
elle voudrait leur confier son petit sac d'entrailles
ne plus être
qu'un regard lumineux et nu, comme la
Tour.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012