Dans la cave où l'enfant
passe un doigt sur le mur
une poudre tombe en blanc granuleux
l'ombre tout en bas
sent doucement la moisissure
le vin
en gouttes suries sur le sable
rappelle des fêtes passées
l'enfant s'est assis sur les marches
il écoute
l'eau murmurer dans des tuyaux
ferme les yeux
s'imagine en dessous de tous les souterrains
là où personne ne le connaîtrait
sinon la rumeur du sang dans son corps:
un être
sans vue ni voix
traversé par l'odeur. (Qui voyage le soir, dans Rituel d'emportement)
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012