Oh! quelle nuit d'étoiles, quelles saturnales!
Oh! mais des galas inconnus
Dans les annales
Sidérales !
Bref, un
Ciel absolument nul
Ô
Loi du
Rythme sans appel!
Que le moindre
Astre certifie
Par son humble chorégraphie
Mais nul spectateur éternel.
Ah! la
Terre humanitaire
N'en est pas moins terre-à-terre
I
Au contraire.
La
Terre, elle est ronde
Comme un pot-au-feu,
C'est un bien pauv' monde
Dans l'Infini bleu.
Cinq sens seulement, cinq ressorts pour nos
Essors....
Ah ! ce n'est pas un sort !
Quand donc nos cœurs s'en iront-ils en huit-ressorts!....
Oh! le jour, quelle turne!
J'en suis tout taciturne.
Oh ! ces nuits sur les toits !
Je finirai bien par y prendre froid.
Tiens, la
Terre,
Va te faire
Très-lan laire !
—
Hé
I pas choisi
D'y naître, et hommes !
Mais nous y sommes,
Tenons-nous yl
La pauvre
Terre, elle est si bonne!...
Oh ! désormais je m'y cramponne
De tous mes bonheurs d'autochtone.
Tu te pâmes, moi je me vautre.
Consolons-nous les uns les autres.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012