Lorsque sur ton beau front riait l'Adolescence,
Lorsqu'elle rougissait sur tes lèvres de feu,
Lorsque ta joue en fleur célébrait ta croissance,
Quand la vie et l'amour ne te semblaient qu'un jeu;
Lorsqu'on voyait encor grandir ta svelte taille
Et la
Muse germer dans tes regards d'azur;
Quand tes deux beaux bras nus pressaient la blonde écaille
Dans la blonde forêt de tes cheveux d'or pur;
Quand tes rires d'enfant vibraient dans ta poitrine
Et soulevaient ton sein sans agiter ton cœur... ...
Tu n'étais pas si belle en ce temps-là,
Delphine,
Que depuis ton air triste et depuis tapâleur.
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017