Tombe dans le néant, trente-deuxième année,
Temps maudit et fatal, si lentement compté;
Efface pour jamais ton heure empoisonnée
Du cadran de l'Eternité !
Que l'aiguille de
Dieu jamais encor ne passe
Sur un chiffre aussi noir, car l'aiguille en passant
Pour longtemps traînerait le venin dans l'espace
Comme un pied blessé traîne du sang.
Et les ans qui suivraient seraient teints de ta rouille...
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017