Poèmes

Nuitamment

par Jules Laforgue

Jules Laforgue

O
Lune, coule dans mes veines
Et que je me soutienne à peine,

Et croie t'aplatir sur mon cœur!
Mais, elle est pâle à faire pcurl

Et montre par son teint, sa mise,
Combien elle en a vu de grises 1

Et ramène, se sentant mal,
Son cachemire sidéral,

Errante
Dclos, nécropole,
Je veux que tu fasses école;

Je te promets en ex-voto

Les
Putiphars de mes manteaux!

Et tiens, adieu; je rentre en ville
Mettre en train deux ou trois idylles,

En m'annonçant par un
Péan
D'épithalame à ton
Néant.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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