Approche,
je m'appuie à la porte qui tremble et brûle
De tout le soir oblique en ses vitres ; déchaîne,
En tailleur bleu, le pur élan qui excède le bond
De la licorne et la flèche de l'hirondelle ;
je t'attends.
Et sur les remous assombris levant toujours plus haut
Ces bras où sont bercés,
bercés le silence et le temps,
Pose enfin ton pied nu au bord du gouffre où tu éclaires
Les racines des racines de l'ébranlement.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012