Poids des pierres, des pensées
Songes et montagnes n'ont pas même balance
Nous habitons encore un autre monde
Peut-être l'intervalle
Fleurs couleur bleue bouches endormies sommeil des profondeurs
Vous pervenches
en foule
parlant d'absence au
Sérénité
L'ombre qui est dans la lumière pareille à une fumée bleue
Peu m'importe le commencement du monde
Maintenant ses feuilles bougent maintenant c'est un arbre immense dont je touche le bois navré
Et la lumière à travers lui brille de larmes
Accepter ne se peut
comprendre ne se peut
on ne peut pas vouloir accepter ni comprendre
On avance peu à peu comme un colporteur d'une aube à l'autre
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012