Nous nous verrons de loin
toi et moi face à face
dans les espaces nus
Là où toute parole
devant la vie s'efface
O toi qui allais seul
dans la rue et pensif
Et regardant toujours
avant de traverser
A quoi bon ?
Toi qui as le premier fait le pas dans cette ville humide et amère où l'on boit d'un air triste à ce qui pourrait être et n'est pas
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012