Poèmes

Mémoire de Jean Hercourt

par Georges Haldas

Nous nous verrons de loin

toi et moi face à face

dans les espaces nus

Là où toute parole

devant la vie s'efface

O toi qui allais seul

dans la rue et pensif

Et regardant toujours

avant de traverser
A quoi bon ?
Toi qui as le premier fait le pas dans cette ville humide et amère où l'on boit d'un air triste à ce qui pourrait être et n'est pas



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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