A pas lents nous irons vers la maison du soir où brillent les olives où les poissons eux-mêmes après leur mort revivent
Où l'huile a la douceur
et l'éclat de l'enfance
On reverra ceux-là
qu'on avait tant aimés
partager le repas
La nappe sera blanche
Le pain sera coupé
par des mains fraternelles
Le vin par toi versé
On entendra dans l'ombre
les cigales se taire
Un oiseau bleu voler
Et le sel de la nuit
versera sur nos plaies
un peu d'éternité
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012