Poèmes

Livre Iii

par Jean de la Ceppède

L'homme monte inégal et ne peut la nature

Qu'il ne face en montant des mouvements divers
Et mon
Prince à ce coup d'une égale posture
Monte sur le
Donjeon de son grand univers.

De sa gloire sans plus ses nombres sont couvers
Que si peut-estre ils ont quelque autre couverture
Comme ils avoient au monde, elle est de la teinture
Du riche vermillon des prophétiques vers :

II part donc de la terre ayant ses mains levées
Au ciel, et bénissant des brebis élevées,
De ces mains, qu'ore il va pour elles étendant.

L'elevement des mains est la posture antique
De l'homme qui supplie :
Et ce
Geste mystique
Marque qu'il prend desja ce qu'il va demandant.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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