Cri de corbeau des yeux qu'enfoncent les poings en deuil :
Le même bruit sous les paupières closes, où le même hiver pâle attend
Tes yeux longeaient mes yeux; ils rampaient jusqu'aux miens
Cherchant la mire invisible où j'eusse aimé paraître
Puis tes yeux se cabraient
La bête agile des prunelles, toute la violence de l'autre espèce s'y résume; mais les yeux encerclés de mémoire, rapides comme l'oiseau, les yeux sont retenus captifs
aux menottes des os
Cri de corbeau le même cri sous les paupières closes où le pâle hiver de mémoire sommeille
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012