Poèmes

Les Roses

par Mohammed Dib

C'étaient des roses blanches.
Elles ne pouvaient de plus en
Plus que donner de l'haleine.
Reines douces mourantes elles
Qui ne faisaient que blanchir.

Rester assis dans le noir.
Et,
Respirer l'haleine de ces roses.
Elles mourraient.
On le savait.
Si la mère mourait sans le savoir
Assise, dit-il, comme moi assis ?

La pendule sonna, sonna.
Sonna.
Elle s'arrêta, il fît plus noir.
Oh, dit-il, ce qu'il fait noir.
Et vers le haut les yeux levés
Oh, dit l'enfant, pas d'étoiles.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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