Torrents dans le calme et la nuit.
Torrents à vif.
Racontez à présent vos chutes.
Et ce qu'il y a de plus ancien dans la nuit.
À vous
s'attache la pensée.
Vous dans vos eaux.
Vous tombant.
Vous risquant le pas.
Allant
toujours vers plus
d'obscurité.
Vous descendant plus bas encore.
Pour parler moins et manquer de mots.
Et répondre au vent par un bruit de vent.
Ne gardant rien pour vous.
Sans cesse disant autre chose d'une même voix.
Torrents
dans votre présent
et votre futur.
À l'œuvre dans la nuit le vide.
Si seulement quelqu'un se trouve à vous écouter.
Par toutes vos eaux torrents parlant.
Dieu vert et noir, mais qui pleure blanc ?
Et de toutes ses mains s'enclôt sur soi ?
D'un pays de pierre qui venu pour oublier ?
L'eau profonde l'eau imprenable immémorante.
La rumeur
où vont boire les om
et oublier.
Traçant
la route mobile
et toujours là.
Plus bas.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012