Mon château si profond ô
Mon amour et fort sans murs
Donne jour et amertume
Sur un terrain de supplices
Étages très doux d'ennui
Vos déserts d'horreur gardez-les
Rayonnants toujours quartiers
D'or aux pâleurs d'esprit
Il n'est pas ombre que vous
N'ayez songée dérisoire
2
Quand tu ne veux
Elle se verra à jamais Être la ville partout légère
Cœur de
Xénia sur toi
Faire d'immenses murs
Un seul pilier dorique
Sépare le vide
Et le poète
Mais deux fois une seule
Fille, le bronze lubrique
Et la ville desséchée couvre
Les arcs de triomphe
De douceur
Le duvet de la femme
Se détourne de l'olive
Amère
3
Été ô mort qui fus sous les vastes marines
Mensonge la clarté fuit aux mâts de la reine
Va ô détresse la reine sage me tue
Assurance de trop de mensonge on prépare
Ses flancs mauvais la mer les entrepôts de haine
Espérance qui est tristesse d'oriflammes
Visible de partout fenêtre de désastres
Pleine, ma misère est une étoile de sang.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012