La maison forestière aux yeux fous regardait au-delà des lumières
Dans l'air on entendait marcher un géant roux
Invisible une main fouettait le ciel
Les cœurs à l'agonie fumaient
Mais les mots vers le soir se levaient de la cendre et s'en allaient au bout du monde où le géant peignait ses cheveux roux
Alors tous les poissons reprenaient leur voyage
Le temps se faisait doux
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012