Cette horreur que mordent les dents entrouvertes des
morts,
Eux l'avalent ensuite et demeurent en paix, lavés,
Les mains jointes sur l'estomac, commençant la glissade
Inverse par le démontage actif de la chimie.
Et leurs yeux qu'il faut clore d'autorité, jamais soumis,
Lâchent encore un regard sale et sage qui récuse.
Ayant vu, retourné comme un vêtement la lumière.
Et désormais rivé dans l'oeil circulaire qui nous surveille.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012