À peine un millimètre d'eau sous les arbres saisit
Le ciel convulsif qui s'apaise et qui s'approfondit
Pour que naissent entre nos pas l'hiver et ses nuages.
Et comme un inconnu surgi d'en haut notre visage
Apparaît un instant et sans rien dire nous sourit.
Oh répondez, ciel d'abîme innocent, bouche sagace,
Ouvrez-vous sans mesure avant
Qu'un peu de vent trouble à jamais l'espace dans l'eau mince.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012