Je fais la cour à ma
Destinée;
Et demande : «
Est-ce pour cette année ? »
Je la prends par la douceur, en
Sage,
Tout aux arts, au bon cœur, aux voyages....
Et vais m'arlequinant des défroques
Des plus grands penseurs de chaque époque....
Et saigne! en jurant que je me blinde
Des rites végétatifs de l'Inde.....
Et suis digne, allez, d'un mausolée
En pleine future
Galilée !
De la meilleure grâce du monde,
Donc, j'attends que l'Amour me réponde....
Ah! tu sais que
Nul ne se dérange.
Et que, ma foi, vouloir faire l'ange....
Je ferai l'ange !
Oh ! va,
Destinée,
Ta nuit ne m'irait pas chiffonnée !
Passe! et grâce pour ma jobardise...
Mais, du moins, laisse que je te dise.
Nos livres bons, entends-tu, nos livres
Seuls, te font ces yeux fous de
Survivre
Qui vers ta
Matrice après déchaînent
Les héros du viol et du sans-gêne.
Adieu.
Noble et lent, vais me remettre À la culture des
Belles-Lettres.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012