Poèmes

Espèce

par Abel Kabach

Ces yeux jeu d’enfant
Accablent nuit et nudité
Fables sans fin trouble

On a perdu le nombre d’arbres
A chaque bouffée d’air
Marchant les mains liées
Jusqu’au dernier signe
Veine depuis longtemps cachée
Sous la peau

La vie aiguise ses rasoirs
La vie condamnée les virages de la vie
Les fenêtres largement ouvertes
Débris de verre et termites
Une étoile saigne
Un chant s’éteint
On naît piège ou trophée de chasseur

Étrange nom de passager
Dans ce brouillard qui couvre tant de cadavres

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