Il y a
Dans chaque message
Une longue journée de poursuites
Un fleuve
J’ai placé entre mes yeux
Une veine
Le passe-temps d’hier
Et d’autres vins
Eaux boueuses
Vrai
Mon amour
Je ressemble à tes villes d’été
Les portes
Sans bruit
Ont de vieilles marques
On dit que le vide
A frappé un jour de fête
Et les têtes depuis
Jouent aux saintes
Je défends les tiens
Beaux comme
Ce champ où
La nuit est insomniaque
Au premier souffle
Un baiser
S’étend
Il fallait ton corps
Et tellement de voix
Les chats d’un conte
Qui ne tue pas sa fin
Avons-nous notre fin
Qu’on dénoue le silence des cages
Il arrive de lire une main
Et donner tous les noms
Que l’amour a mal portés
De blanc couvrant tes proies
Je sais de quoi notre peuple
Est rêvé :
Les temps avec
Tes bras autour
Un corps absent
Nous avons accompli
La terre de notre rencontre
Mais ce deuil
Les hommes habitent les questions et la fuite
habitent les armes
Entre nous