Éleveurs de noms ou de sommeil
Rendez-vous au grand bruit qui couvre
la mémoire de brume et de plaies
Ma mémoire corps d’un autre
Après la fin du paradis comme cette fosse
Où la langue lèche l’encre le vertige de l’aveugle
Et la poussière sur les draps du vide
Demandez qui cire mieux ses mines
Je pars toutes les nuits,
Encore avec mes belles mortes de froid
Qui ne verront verdir l’ombre des arbres sur le béton
Ni le feu au large de leur rêve
Les coutumes du pays
Que j’ai prêtées aux passeurs
Mon mal était le verbiage de la ferme
Mon mal est une peau
Un ventre ouvert
Quand s’envole
Une grande histoire d’amour
Et de fantômes
De tous les airs
L’écume de la dernière vague