Poèmes

Effacement du Peuplier

par Philippe Jaccottet

Philippe Jaccottet

L'ouragan dégarnit les bois.
J'endors, moi, la foudre aux yeux tendres
Laissez le grand vent où je tremble
S'unir à la terre où je croîs.

Son souffle affile ma vigie.

Qu'il est trouble le creux du leurre

De la source aux couches salies !

Une clé sera ma demeure,

Feinte d'un feu que le coeur certifie;

Et l'air qui la tint dans ses serres.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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