Le cheval à la tête étroite
A condamné son ennemi.
Le poète aux talons oisifs,
A de plus sévères zéphyrs
Que ceux qui courent dans sa voix.
La terre ruinée se reprend
Bien qu'un fer continu la blesse.
Rentrez aux fermes, gens patients;
Sur les amandiers au printemps
Ruissellent vieillesse et jeunesse.
La mort sourit au bord du temps
Qui lui donne quelque noblesse.
C'est sur les hauteurs de l'été
Que le poète se révolte,
Et du brasier de la récolte
Tire sa torche et sa folie.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012