Réponse à un peintre
Qu'elle vienne, maîtresse, à ta marche inclinée,
Ou qu'elle appelle de la brume du bois;
Qu'en sa chambre elle soit prévenue et suivie,
Epouse à son carreau, fusée inaperçue;
Sa main, fendant la mer et caressant tes doigts,
Déplace de l'été la borne invariable.
La tempête et la nuit font chanter, je l'entends,
Dans le fer de tes murs le galet d'Agrigeme.
Fontainier, quel dépit de ne pouvoir tirer de son caveau
mesquin
La source, notre endroit!
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

