Atome égaré, arbrisseau,
Tu grandis, j'ai droit de parcours.
A l'enseigne du pré qui boit,
Peu instruits nous goûtions, enfants
De pures clartés matinales.
L'amour qui prophétisa
Convie le feu à tout reprendre.
O fruit envolé de l'érable
Ton futur est un autrefois.
Tes ailes sont flammes défuntes,
Leur morfil amère rosée.
Vient la pluie de résurrection !
Nous vivons, nous, de ce loisir.
Lune et soleil, frein ou fouet,
Dans un ordre halluciné.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012