—
Je veux bien vivre; mais vraiment,
L'Idéal est trop élastique !
—
C'est l'Idéal, son nom l'implique,
Hors son non-sens, le verbe ment.
—
Mais, tout est conteste; les livres
S'accouchent, s'entretuent sans lois !
—
Certes, l'Absolu perd ses droits,
Là où le
Vrai consiste à vivre.
—
Et, si j'amène pavillon
Et repasse au
Néant ma charge ?
—
L'Infini, qui souffle du large.
Dit : « pas de bêtises, voyons ! »
—
Ces chantiers du
Possible ululent À l'Inconcevable, pourtant!
—
Un degré, comme il en est tant
Entre l'aube et le crépuscule.
— Être actuel, est-ce, du moins, Être adéquat à
Quelque
Chose ?
—
Conséquemment, comme la rose
Est nécessaire à ses besoins.
—
Façon de dire peu commune
Que
Tout est cercles vicieux ?
—
Vicieux, mais
ToutI
—
J'aime mieux
Donc m'en aller selon la
Lune.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012