J'aimerais me convertir au bonheur ineffable de la tanche
J'aimerais me dissocier
Fragmentaires colorés d'indubitables certitudes
J'aimerais parcourir le recueil de fables de tes hanches
J'aimerais me délier
Pelotes de serpents sous d'autres latitudes latines
J'aimerais tuter avec un faune le grillon de l'enfance
J'aimerais m'aimer très fort
Brouter la patrie solaire de la prairie des ancêtres
J'aimerais briser l'équivoque de ma langue tutant l'anche
J'aimerais briser la porte
Où je suis cloué au dessus avec mon doute
J'aimerais assassiner l'esthète mou du gardon pourrissant
J'aimerais pénétrer les pôles
Leur substance secrètement juvénile et moirée
J'aimerais naître nouveau un frais Soleil de juin
Aimer dans l'idée que j'en ai
Même pas dicibles des onguents indiens
Au sujet de Argenty Jean
A Propos
Fonctionnaire de la santé pas loin de l'âge de la retraite. Écrit de la poésie depuis un amour de vacance à 17 ans. Musicien, photographe et père de la famille. Je publie mes écrits divers et variés sur le site de l'éditeur numérique : Atramenta et sur mon propre site internet : jean-argenty.fr
Poème publié et mis à jour le: 07 August 2020