C'était le temps dit l'homme où je ne partageais que ce peu de lumière et ces arbres sans voix
Qu'un seul éclair nous fuie
Chacun reprend son pas dans la forêt mortelle
Chacun bouge la tête et ne dit rien
Le fleuve gronde seul et lointain
Si lointain au soleil des bonheurs souterrains que chacun sous la pluie regarde et tend les mains
Que chacun s'en remet à la mort à demain
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012