Ce que la houle entonnait du plus loin
Le vent le transmettait bien plus loin que la grève
Les pins c'était la mer allée avec le vent
Sous les souffles cédait un pan de tamaris
Lentes paissaient les bêtes aux yeux trop séparés
Dont la frayeur s'apaise entre nos mains
L'errant déchaux aux mains fanées
Environné de ruines et des cris des oiseaux
L'homme qui se défait et se refait
En un point de stupeur qui découpe le temps
Ce qui dure se montre à lui sous son dernier visage
Oli désastre de choses muettes
Oh blessure en un corps d'être une bouche momwnte
Où s'enlisent et se perdent
Trop de voix étrangères qui cherchaient une entente.
Le marcheur aujourd'hui a désappris les pierres
Pour lui le tout n'est plus ce grand cercle de vue
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012