Poèmes

Chemin

par Lucien Becker

Je saute dans la barque que m'offrent les mouvements rêveurs de la nostalgie et je m'en vais vers mon enfance couronnée des gouttes de rosée de l'accueil.
Serait-ce donc une seconde aurore ?
Non.
C'est une veillée funèbre d'automne où un cercueil — je sais qu'il est fait de souvenirs - me cherche comme une proie.

O forêts vierges de senteurs pures et d'yeux piqués comme des étendards sur l'arête molle des insouciances,

O
Eden où fleurit la neige de nos cris et de nos rires et qui répètes dans ton soliloque désespéré les échos de noms doux comme des étoiles.

Je vous ai à peine traversés tant mes pieds étaient pleins d'air et tant je réclamais le bâillon de l'adolescence !



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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