Tu comprends quelque chose, toi, la bête écrivante, aux mouvements de fond dans ton corps ?
Par là circulent
les histoires au milieu de l'Histoire au corps froid
ça halète, ça limite, ça apatride dans les béances
ça sonne parfois bien
ça n'est jamais dans l'ordre alphabétique.
Tu marches avec, tu dors avec traversée par des vies d'insectes
d'hommes ou de platanes.
Et ça, tu le sors en paroles.
Voici quelques mots tiédis au passage,
qui s'éparpillent au dehors, témoignant
que tu leur as donné un peu de vie supplémentaire :
clin de temps,
cri d'amour, de refus,
dans un pli d'univers.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012