Poèmes

Sonnet Xxxv - Sonnet

par Claude Malleville

Le silence régnait sur la terre et sur l'onde,
L'air devenait serein et l'Olympe vermeil,
Et l'amoureux
Zéphir affranchi du sommeil
Ressuscitait les fleurs d'une haleine féconde.

L'Aurore déployait l'or de sa tresse blonde
Et semait de rubis le chemin du
Soleil;
Enfin ce dieu venait au plus grand appareil
Qu'il soit jamais venu pour éclairer le monde,

Quand la jeune
Philis * au visage riant,
Sortant de son palais plus clair que l'Orient,
Fit voir une lumière et plus vive et plus belle.

Sacré flambeau du jour, n'en soyez point jaloux!

Vous parûtes alors aussi peu devant elle

Que les feux de la nuit avaient fait devant vous.



Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012

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