Poèmes

Sonnet Xxxix - Sonnet

par Claude Malleville

Philis, les yeux en pleurs et le cœur en tristesse,
Implore le secours de notre charité
Et ne brille pas moins au fort de sa détresse
Qu'un astre qui reluit parmi l'obscurité.

Sa seule nudité découvre sa richesse.
Plus on voit de son corps, plus on voit de beauté.
Sa pompe est toute en elle et comme une déesse,
Elle doit son éclat à sa propre clarté.

Philis, belle
Philis, ornement de notre âge,
Ou change de fortune ou change de visage,
Ta disgrâce s'oppose à tes charmes vainqueurs.

On ne peut accorder tes faits et tes paroles,
Tu demandes sans cesse et sans cesse tu voles,
Et tes moindres larcins s'étendent sur les cœurs.



Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012

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