Poèmes

Sonnet Xxxii - a sa Dame

par Isaac Habert

Quand le clair
Apollon tire son char des eaux,
Bridant ses grands coursiers sur le rivage more ',
Le simulacre alors du noir fils de l'Aurore *
Dans le temple thébain rend des sons tout nouveaux.

Mais sitôt que la nuit épand ses noirs nuaux
Par le vague de l'air,
Memnon alors déplore
Et se plaint de ne voir le soleil qu'il adore,
Comme étant le seul roi des plus luisants flambeaux.

Ainsi quand j'aperçois ces étoiles brillantes

Qui luisent sur ton front, belles, claires, ardentes,

Envoyer dessus moi leurs rayons bienheureux,

Je chante leur beauté, lors mon âme est joyeuse,
Mais privé de leurs rais et clarté lumineuse,
Las ! je deviens muet, aveugle, et froidureux.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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