Ceux qui pour leur
Zenith ont le pôle
Antartique
Et auxquels l'Equateur sert de juste
Orison,
Perdent
Phebus au temps qu'il court de la maison
D'Aries à
Libra soubs la
Ceinture oblique :
Toutesfois mon zénith est voisin de l'Artique
Quarante cinq degrets, et en mesme saison
Je me vois eclypser contre toute raison
Des beaux rais lumineux de la torche
Delphique.
Les peuples sont privez de l'esclair radieux.
Je voy les plus beaux jours ennuictez à mes yeux
Ds n'ont que pluye et vents, moy que souspirs et larmes,
Seullement en ceci nos destins sont divers :
C'est qu'ils sont tous glacés n'ayant que des hyvers
Et je brusle toujours à ces ombreux vacarmes.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012