Aux monarques vainqueurs la rouge cotte d'armes
Appartient justement.
Ce roi victorieux
Est justement vêtu par ces moqueurs gens d'armes
D'un manteau, qui le marque et prince, et glorieux.
Ô pourpre, emplis mon test de ton jus précieux
Et lui fais distiller mille pourprines larmes,
À tant que méditant ton sens mystérieux,
Du sang trait de mes yeux j'ensanglante ces carmes*.
Ta sanglante couleur figure nos péchés
Au dos de cet
Agneau par le
Père attachés :
Et ce
Christ t'endossant se charge de nos crimes.
ô
Christ, ô saint
Agneau, daigne-toi de cacher
Tous mes rouges péchés (brindelles des abîmes)
Dans les sanglants replis du manteau de ta chair.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012