Poèmes

Sonnet Ix

par Gérard Marie Imbert

Ronsard, je croys vrayment, alors que feus conçeu,
Que ton père et ta mère, rassemblans l'Androgine,
Pensoient à faire vers, et par faveur divine
Qu'au ventre maternel faire des vers as sçeu.

Ton astre t'echaufa l'ame du divin feu
De fureur poétique, et la
Muse bénigne
Te mit l'amour des vers si fort en ta poitrine,
Que rien tant que les vers admirable n'as eu.

Aussi entièrement aux vers tu te reposes,
Et vis en composant, et en vivant composes
De beaux livres en vers, qui vont par l'univers.

Bref suivant ton destin, aux vers tu te travailles,
Versant vers à foison qu'après en public bailles,
Et crois qu'après ta mort ton esprit fera vers.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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