Beaucoup de gens s'agitent dans le long couloir
Qui court tout autour de ce monde,
On les entend le soir par la porte entr'ouverte.
L'air flotte comme chaque automne,
Chargé d'une brume aigrelette
Et de jeunes senteurs de marc.
Celui qui s'est couché tôt.
Frappé de silence,
Regarde cette fenêtre qu'il connaît trop,
Où se déploie un voile immense.
On dirait que quelqu'un s'approche pour le prendre,
Et ce sang noir ressemble au sien, qu'il voit
répandre.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012