Chacun doit pleurer sur
Son
Sort
Car c'est pour chacun qu'il est mort.
Ce n'est pas
Lui, ce n'est pas
Lui qui avait mangé de ce fruit
Pourtant
II a été puni.
Par pitié pour moi, par amour pour eux,
Il s'est offert au
Roi des
Cieux
«
Puisque vous êtes en cette ville
«
Soupez avec nous aujourd'hui.
«
Venez donc à mon domicile :
«
Dans une heure les plats seront cuits. »
Disait
Simon à
Jésus-Christ.
—
Simon, de ton repas je ne ferai pas fi. »
—
Je suis irrité contre moi-même.
Disait au
Seigneur
Madeleine,
De ma triste vie qui me guérira donc ?
—
Moi ! qui te donne mon pardon.
Que ma grâce descende à ta nuque,
Toi qui te courbes à mes pieds nus
Voici mes amis !
Qu'ils t'éduquent :
Près d'eux tu seras bienvenue.
Pendant que tous étaient à table,
Judas l'envieux, l'implacable
S'en va trouver les gens notables ; «
Je donne aux soldats rendez-vous «
Demain soir après son repas 1 «
Que je
Le voie sous les verroux. «
Croyez-moi !
C'est un scélérat ! »
J'ai le triste pressentiment
Disait
Marie, la
Vierge-Mère,
Ne va pas en ville, mon enfant,
Pas ce soir si tu veux me plaire —
Pour soulager l'humaine gent
Je dois me donner chair et sang.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012