Que la lune brouillardeuse éclaire
Cette nuit que je voulais sereine et solitaire à ma
table
Voici la mémoire pauvre, l'idée enfuie
Tellement je suis perméable à cet air blanc
Dans la boule de la terrestre chambre
Blanche et peu bénéfique à mon projet
Terre lunaire, brouillard d'une table
Appauvrissement du souvenir et de la volonté
Quel bénéfice ouvrirait l'air
Au cahier de
Diane et de l'orage
Entre boule blanche et vierge enfouie
Quand la seule mémoire de l'Instant
Tue la lumière du songe 0 paradoxe à vivre dans cette claire ombre et son refus énigmatique
Que la lune à cette fin me laisse
A ma paresse dans mon aire
La pauvreté larvaire de notre calendrier
Me faisant incapable d'affronter l'heure
le passage des astres divins
De lire à la volée le dedans et le dehors
Au-dessus de ma peau les nuées
En moi le rire et le regret de
Ton regret
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012